“Mathieu César takes photos that live up to his name… Hail César!” Jean-Baptiste Mondino

“A young great photographer” William Klein

“Unforgettable” Daft Punk

Si le parcours de Mathieu César fascine, c’est qu’en à peine deux ans, le photographe de 27 ans a su déployer son univers, épique et hors du temps, avec une cohérence rare. Les grands noms de la photographie, de la mode et de la musique ne s’y sont pas trompés en faisant rapidement appel à son talent : Louis Vuitton qui lui permit de réaliser sa première série, mais aussi le créateur Jean-Charles de Castelbajac, parrain passionné qui signe la préface de son première ouvrage, l’icône mode Carine Roitfeld ou encore le photographe Jean-Baptiste Mondino. Par sa maîtrise assurée du noir et blanc, cet autodidacte a séduit les magazines les plus prestigieux (Harper’s Bazaar, dazed, L’Officiel, British Vogue, Another Magazine, CR fashion book) et déjà photographié plusieurs légendes contemporaines (Buzz aldrin, Daft Punk, Natalie portman, Lana Del Rey…).

Avec «Vers l’infini et au-delà», Mathieu César propose un voyage dans un monde en expansion, celui d’un photographe qui construit son regard et son imaginaire sous nos yeux. Un monde marqué par l’enfance et sa capacité à inventer des mondes et des figures oniriques. Un monde peuplé par des femmes et des hommes qui accèdent sous son regard au statut de héros mythiques. Immortalisées dans des mises en scène troublantes, mêlant références au passé, au présent et au futur, ses femmes puissantes et sensuelles se muent en icones intemporelles à l’élégance naturelle. Une guerrière à l’armure métallique semble ainsi convoquer aussi bien l’image de Jeanne d’Arc que celle du robot de Metropolis. Rien d’étonnant pour ce passionné des mécaniques en mouvement (voitures, avions et fusées…).

Admirateur de l’oeuvre d’Irving Penn et d’August Sanders, Mathieu César s’est emparé de la photographie noir et blanc, jouant des dégradés de gris, des aplats de noir profond et des flous subtils. Photographiant avec une légèreté déconcertante – parfois flanqué uniquement d’un Leica qui ne le quitte jamais, le Français travaille pourtant en véritable artisan à la construction de sa vision. Travailleur acharné, il partage avec ce premier ouvrage une ambition, celle d’une photographie « bigger than life ».